élevage

 "Maladie de la vache folle"   Auteur: Guy Kastler

 

  Les mensonges sur la " vache folle "

La théorie officielle qui vise à réduire l'apparition et la généralisation de la maladie de la vache folle à la seule transmission par voie alimentaire de prions pathogènes, et sa transmission à l'homme par la seule consommation de viande rouge est profondément contredite par les faits.


Des cas isolés de maladie de la vache folle ont déjà été décrits au 19ème siècle . L'utilisation de farine de viande date du début du 20ème siècle. Des cas d'ESB atteignant les vaches qui n'ont jamais pu manger de farine de viande ont été révélés dans des stations de recherche officielles. Mark Purdey, éleveur bio anglais, a démontré le lien épidémiologique évident entre la généralisation de la maladie de la vache folle en Angleterre et la progression des traitements obligatoires à base d'organophosphorés contre le varron (parasite de la vache).
La même corrélation a été démontrée par le professeur Bounias (toxicologue INRA à Avignon) en France, concernant ici le traitement à base d'ivermectine (produit vétérinaire le plus vendu au monde). Mark Purdey a aussi démontré le lien entre les pollutions de l'alimentation ou de l'air par le manganèse et la maladie de la vache folle ou la maladie de Kreusfeld Jacob chez l'homme. Pollution par le manganèse d'origine naturelle (sols volcaniques), industrielle (carburants, sidérurgie, pétrochimie) ou agricole (engrais, traitement vétérinaires).
Le professeur Braun, chercheur anglais, a constaté en laboratoire la déformation du prion normal en prion pathogène en présence d'organophosphoré et de manganèse.
Joêl Sternifeimer, physicien français, a révélé que le varron émet une enzyme qui empêche la déformation du prion. Le varron parasite surtout les vaches suralimentées en protéines animales ou végétales des troupeaux les plus intensifs : sa présence les auraient protégées contre la maladie de la vache folle, son éradication aurait précipité la généralisation de la maladie.
L'INRA a démontré le lien entre la sélection génétique et la tremblante du mouton. Aucune recherche n'a été faite chez la vache alors que l'on sait que les races les plus sélectionnées sont les plus atteintes.
La maladie de la vache folle ne semble pas plus lié que le cancer à un quelconque virus caché, mais bien à une multitude de facteurs, tous liés à l'industrialisation de l'élevage : traitement pharmaceutiques, pollution , sur-alimentation, sélection génétique.
La transmission du prion par voie alimentaire est relativement difficile : le système immunitaire y oppose de nombreuses barrières. La transmission par injection dans le sang est beaucoup plus performante. Sur moins de mille personnes traitées avec un lot d'hormones de croissances contaminées entre 1984 et 1986, 55 sont décédés de la maladie de Kreusfeld Jacob. Alors que le " passage à l'homme " par la consommation alimentaire de produits bovins n'a jamais été démontré, il est curieux que personne ne se penche sur les vaccins et autres produits pharmaceutiques fabriqués à base de " dérivés bovins ", ni sur les shampoings antipoux à base d'insecticides ayant le même mode d'action que les organophosphorés.
Il est vrai que les intérêts économiques ne sont pas les mêmes : l'Europe a peut-être choisi de sacrifier à l'OMC (Organisation Mondiale du Commerce) ses élevages ovins et bovins, mais pas les firmes pharmaceutiques.

" Vaches Folles, fièvre aphteuse, à quand la prochaine crise ? ", par Guy Kastler, édition Nature et Progrès, 68 boulevard Gambetta, 30700 Uzes