Culture La vigne

 La vigne  
 OGM  


 

La vigne extraits de l'exposition "Saveurs du midi...", de l'association Arbre mars 02

 

Histoire Culture Vendange

 Vin
 Production

 La vigne
Famille: ampélidacées
Espèce: vitis vinifera
 le 1er cépage dont est issu le vignoble français
Originaire du Moyen-Orient
La vigne est une liane.
  Elle est présente en Europe dans des fossiles vieux de 70 millions d'année.

 Le cycle végétatif de la vigne

Mars: Les pleurs
La vigne se réveille, la sève s'écoule. Chaque cep peut en perdre jusqu'à 5 litres !!!

Mars-avril: Le débourrement
1 mois plus tard, les bourgeons s'ouvrent: c'est le débourrement.

Mai-juin: La floraison
Rameaux et feuillage se développent puis apparaissent de minuscules grappes qui vont fleurir.

Mai-juin: la fécondation
Ces fleurs sont fécondées sauf si la météo est trop mauvaise, gel, pluies violentes; elles peuvent alors tomber sans être fécondées: c'est la coulure. Les grains ne se formeront pas.

Juin-juillet: La nouaison
Chaque fleur fécondée devient un minuscule grain de raisin.

Août: La véraison
Le raisin devient translucide et commence à se colorer et à mûrir.

Août-septembre: La maturation
Les grains grossissent et sont de plus en plus sucrés.


Août-septembre: l'aoûtement
Les bois deviennent durs et plus foncés.

Septembre-novembre: la dormance
Les feuilles changent de couleur, tombent, la sève redescend et la vigne dort jusqu'au printemps suivant.

 

 Les maladies de la vigne

 


Trois maladies ont ravagé le vignoble du midi; elles ont été rapportées avec des plants de vigne, d' Amérique, à la fin du 19ème siècle.

 L'oïdium
Maladie causée par un champignon parasite. Elle se développe par temps humide et chaud.
La récolte peut être anéantie par la maladie.
Traitement: le soufre en poudre qui colore les vignes de jaune clair.
 Le mildiou
Maladie due à un champignon qui profite d'une météo humide pour se développer.
Traitement: la bouillie bordelaise, mélange de sulfate de cuivre, de chaux et d'eau; c'est ce qui donne sa couleur bleue à la vigne.
 Le phylloxéra
Puceron qui finit par tuer le plant. La seule parade est le greffage de plants américains sur un porte-greffe local.

 

 L'histoire  mars 02

 

 
On raconte que les Dieux ont donné aux hommes le secret du vin et de la culture de la vigne.

8000 ans environ:
Les hommes des cités lacustres pressent le raisin pour en boire le jus. La culture de la vigne se répand de l'Asie mineure vers l'Afrique, la Chine, et l'Europe, surtout vers les pays méditerranéens.
L' Empire romain:
Au fur et à mesure qu'ils conquièrent la Gaule, les Romains répandent la culture de la vigne.
Ils accordent aux gaulois le droit d'exploiter la vigne. Les vins sont exportés par bateaux de Narbonne vers Bordeaux puis l'Angleterre.
Premiers siècles Après Jésus-Christ:
La vigne régresse parallèlement à l'Empire Romain. Francs, Mérovingiens puis Carolingiens cherchent à conquérir les terres du sud.
Moyen Âge:
Seuls les religieux cultivent la vigne pour leurs besoins mais dans des lieux peu favorables.
12ème siècle :
La vigne est cultivée partout. Prospérité des villes de Béziers, Narbonne, Montpellier, Nîmes grâce à l'exportation des vins et eaux de vie.

1209 :
Croisade du Pape Innocent III contre les Albigeois. Le dogme catholique est menacé par l'hérésie cathare ; malgré tout, les vins sont exportés par barques sur les rivières et les mers en quantité.

17ème siècle:
Béziers est la capitale d'un Languedoc viticole. Le canal des deux mers (du Midi), favorise le commerce et les vignes s'étendent.
Au 19ème siècle:
Le réseau ferré facilite les débouchés et toute la région se couvre de vignes : 450 000 hectares de vignobles dans le Bas Languedoc!!!
Mais les problèmes apparaissent : maladies (oïdium, phylloxéra, mildiou), importations de vins étrangers, chaptalisation (sucrage et mouillage), fabrication de vins frelatés (sans raisins ou bien avec des raisins secs de Méditerranée orientale).
Une fois des parades trouvées aux maladies (porte-greffes américains, soufre et bouillie bordelaise), la monoculture repart de plus belle.

  Début 20ème siècle:
La surproduction fait baisser les prix, la misère s'installe.De cette situation émergent les évènements de 1907 .

Les évènements de 1907

11 mars 1907, une Commission Parlementaire arrive à Narbonne pour discuter des problèmes liés à la mévente du vin. A cette occasion, Marcellin Albert, d' Argeliers, dans l'Aude, a rassemblé 87 personnes marchant vers la ville. Ils pensent que la fraude est le principal obstacle à la bonne marche de l'économie locale.
Le Docteur Ferroul, Maire socialiste de Narbonne, identifie le capitalisme comme responsable.
Le mouvement prend rapidement de l'ampleur :
le 24 mars, ils sont 300 à Sallèles d'Aude,
et toujours plus nombreux,
ils sont 600 000 le 9 juin à Montpellier !
Le 10 juin, un ultimatum est fixé : si les dispositions nécessaires au relèvement des cours ne sont pas prises, l'impôt ne sera plus payé et les maires démissionneront .
Le Docteur Ferroul est le premier.
Des régiments sont envoyés dans les villes révoltées ; à Narbonne, ils ouvrent le feu sur la population : 6 morts !
A Béziers, le régiment du 17ème refuse d'obéir, de tirer sur la foule, et sera lourdement puni.
Le 19 juin, Ferroul et les membres du Comité d'Argeliers sont mis en prison ; Marcellin Albert se cache !
Le gouvernement prend une série de mesures destinées à calmer les esprits :
-diminuer la fraude
-alléger les impôts des contribuables en difficulté -libérer les membres du comité d'Argeliers
Libérés, ils créent la Confédération générale des vignerons du midi comprennant que leur salut passe par l'union

 Fin 20ème siècle
Des faits importants créent des transformations à partir des années 50, notamment le programme d'irrigation mis en place par la Compagnie Nationale d'aménagement du Bas-Rhône-Languedoc qui va permettre de diversifier les cultures.
On commence à comprendre la vraie nature du problème et des mesures plus radicales sont prises pour favoriser un vin de qualité:
Interdiction des forts rendements
Primes à l'arrachage
Fixation d'un degré minimal
Interdiction du sucrage
 

 La culture  mars 02

 

 La vigne préfère les coteaux ensoleillés, pas plus de 300m d'altitude, aérés, à l'abri de l'humidité, des gelées…

 Préparation du sol
Défoncer, c'est à dire travailler très profondément le terrain
Faire des trous bien alignés et mettre de l'engrais


Plantation
Depuis la crise du phylloxéra du début du siècle, on est obligé de greffer des plants américains qui résistent à la maladie.
Le porte-greffe doit être adapté au sol.


Traitements
La vigne est sensible à des maladies souvent originaires d'Amérique. Il faut traiter pour la protéger.

 Printemps:
La plantation des jeunes plants
Les labours, retourner la terre pour enlever les mauvaises herbes et permettre à la pluie de pénétrer.
Le palissage et l'attachage, enrouler puis attacher les sarments autour des fils de fer quand la vigne est en espalier.
Mai-juin:
L'épamprage permet d'enlever les sarments qui poussent directement sur le cep appelés gourmands.
Juillet-début août:
Ecimage et rognage, c'est la taille de pousses qui sont trop importantes et empêchent le passage.
Septembre-octobre:
Les vendanges, la récompense, le temps de la fête…
Aujourd'hui souvent mécanique mais aussi manuelle.


Toute l'année: des traitements adaptés aux maladies.

 Le greffage
 Le greffage consiste à réaliser la soudure entre une partie d'un végétal, le greffon, représentant la variété à reproduire, et un autre végétal qui lui fournit des racines : le porte-greffe.
Le greffon donnera la partie aérienne de la plante: tiges, feuilles, fruits ; il permet de choisir la variété…
Le porte-greffe est choisi en fonction de sa résistance aux maladies, de son adéquation au sol, (résistance à l'humidité, la sécheresse, la salinité…) et de son affinité avec le greffon. Il donnera la partie racinaire du plant.

 Différentes méthodes sont utilisées selon l'espèce, le moment de l'année, le terrain, le résultat souhaité…

 Greffe en écusson

 Au printemps, on la nomme" à œil poussant ",en été, " à œil dormant ".

 Greffe en fente

 On utilise cette méthodequand la sève commenceà monter, au tout débutdu printemps.

 La taille

 

Le travail de la taille commence une fois que toutes les feuilles sont tombées, dans notre région , à partir du 11 novembre.
Il arrive que les sarments soient prétaillés avant ce qui permet de les broyer et évite de les ramasser un à un pour en faire des fagots ou les jeter de côté.
L'hiver, il faut aussi penser au labourage de la terre afin qu'elle soit bien aérée et d'éliminer les mauvaises herbes.

 C'est une opération très importante qui prend beaucoup de temps au vigneron: il faut raccourcir les sarments de chaque pied de vigne un par un!
C'est la taille qui permet de déterminer le nombre de sarments et d'yeux à fruits que
Cette opération va permettre à la souche de donner plus ou moins de grappes,
On dit que c'est l'âne de Saint martin qui l'a découverte: il a brouté une souche qui a produit beaucoup plus de raisins que les autres!!!
Depuis quelques années, ce travail est effectué avec des sécateurs pneumatiques ou hydrauliques ce qui le rend plus rapide et moins fatiguant.

 La vendange  mars 02

 

 C'est la récolte des raisins. La date est fixée par arrêté préfectoral en fonction de la maturité du raisin.
 Les vendanges, la récolte du raisin est le dernier travail d'une année, c'est la récompense pour le viticulteur sauf si les vignes ont souffert du gel ou de la grêle qui peuvent anéantir un an de travail et d'entretien.
Autrefois, les chevaux tiraient des carrioles avec les comportes de raisins
Puis c'est dans la cave, qu'elle soit celle d' un particulier ou de coopérateurs que le vin se fait à partir de la fermentation du raisin.

 Elle peut être manuelle:
Chaque coupeur remplit un seau avec les grappes qu'il a cueillies avec son sécateur.
Les seaux sont vidés dans la hotte en plastique que le porteur a sur le dos.
Les hottes sont vidées dans la benne du tracteur.
Les grappes sont pesées à la cave.
Une foulo-pompe les transporte vers les cuves
L'égrappoir sépare la rafle (partie végétale de la grappe), des grains de raisin.

Les vendanges étaient un grand moment de fête; des vendangeurs venaient de partout, les villages étaient très animés, c'était un temps de rencontre.

 Aujourd'hui, elle est souvent mécanique:
La machine enjambe les souches qui sont tapées vigoureusement par des pales. Les grains se décrochent. La rafle reste sur le pied.
La machine vide ses godets dans la benne qui va à la cave.


Cette méthode abîme les souches et ne permet pas de trier les grains selon leur qualité;
elle revient moins cher que la récolte manuelle.

 Le vin  mars 02

 

 Pour faire du bon vin, indispensable d'avoir du bon raisin !!!
La couleur rouge du vin provient de la pruine, pellicule qui recouvre le grain de raisin ; et oui, le jus de raisin est toujours blanc !
 VIN BLANC: Raisins blancs  VIN ROUGE: Raisins rouges
 Erafflage: les grains sont séparés de la rafle par l'égrappoir
Foulage : ils sont légèrement écrasés
Pompage: ils sont aspirés vers une cuve
Sulfitage : ajout d'anhydride sulfureux (soufre) qui tue les bactéries mais pas les levures qui permettent la fermentation
Egouttage: le vin qui s'écoule naturellement est le vin de goutte
Pressurage : le marc va dans le pressoir pour obtenir le vin de presse
Fermentation : transformation naturelle du sucre en alcool grâce aux levures contenues dans la pruine, pellicule recouvrant la peau, ou grâce à des levures sélectionnéesLa température ainsi que le gaz carbonique, Co2, augmentent
Maturation : le vin est laissé environ 1 mois dans une cuve
Soutirage : il est transféré dans un autre récipient
Clarification : soutirage, filtrage pour que le vin soit limpide
 Erafflage: les grains sont séparés de la rafle par l'égrappoir
Foulage : ils sont légèrement écrasés
Pompage: ils sont aspirés vers une cuve
Fermentation : transformation du sucre en alcool Température et gaz carbonique augmentent
Remontage : le jus est pompé pour couler sur le chapeau de marc qui flotte à la surface
Macération : opération durant environ un mois
Décuvage : le vin qui s'écoule naturellement est le vin de goutte
Pressage : le marc va dans le pressoir pour obtenir le vin de presse
Assemblage : il est possible de mélanger ces deux vins
Clarification : soutirage, filtrage pour que le vin soit limpide
 

 

 La production mars 02

 

 Du jus de raisin
C'est le liquide obtenu en pressant les grappes.
Il est blanc ou rouge selon la couleur des grains.
 Du vin
Le sucre contenu dans le jus se transforme en alcool par fermentation.
Rouge, blanc, du vin blanc avec des raisins rouges?
Le vin est blanc quand les grappes, même si elles sont rouges, sont pressées avant la fermentation, rouge quand le pressurage a lieu après la fermentation et rosé quand il est pressé dès le début de la fermentation.
Quand on l'aime, le vin est excellent pour le plaisir qu'il procure et même pour la santé, mais l'excès, appelé "alcoolisme", est très dangereux.
Du vinaigre
C'est la fermentation du vin provoquée par la "mère", une membrane formée de bactéries qui transforment le vin en vinaigre; on dit que le vin tourne!
 
 De l'alcool
C'est la distillation qui permet d'extraire par ébullition l'alcool du vin ou du marc de raisin (la grappe et les peaux qui restent après la vinification).
On l'appelle "eau de vie", on peut la boire (attention, c'est très fort!), l'utiliser pour faire des conserves (fruits à l'alcool), ou pour la médecine.
De la cheminée d'une distillerie monte une fumée blanche et une odeur caractéristique très forte.

 

OGM janv03

 

 Pourquoi les recherches de l'INRA sur les vignes OGM ne sont pas " citoyennement " acceptables ?

Le contexte du débat
Depuis 1à ans la station de l'Institut National Agronomique (INRA du Domaine du Chapitre à Villeneuve les Maguelonne -BP 13, 34751 Cedex-) poursuit des recherches visant à obtenir des porte-greffes de vigne OGM résistant au court-nové. Le maître d'œuvre de ce travail est Alain Bouquet (ingénieur agronome, directeur de recherche).
L'enjeu des travaux est de fournir aux viticulteurs des plans qui permettent de replanter la vigne immédiatement après que la vieille plantation ait été arrachée. Dans l'état actuel des connaissances un viticulteur " responsable " doit attendre au minimum cinq ans après l'arrachage, et cultiver pendant ce laps de temps de l'avoine sur la parcelle avant de pouvoir installer les jeunes plans. Si ce délai n'est pas respecté un virus " le court-noué " infecte le cépage trop tôt planté via le porte-greffe. La perte qui en résulte est considérable, de l'ordre de 10.000 F par ans pendant trente ans.
Sans être du métier, on comprend donc que la vigne OGM devrait permettre au producteur de gagner 5 récoltes qu'ils n'auraient pas encaissés pendant la période de repos du sol consacré à la culture de l'avoine qui " nettoie " des nématodes porteur du virus du court-noué.

Pourquoi l'INRA s'est engagé depuis si longtemps et avec tant de moyens ?
Une première raison (qui renforce l'argument économique ci-dessus) serait que les parcelles, les terroirs de vigne, ne sont pas interchangeables parce que le sol fait la qualité du breuvage. Un viticulteur dont les bouteilles sont de qualité reconnue, ne peut pas produire un vin de qualité comparable en changeant de tènement. On peut prendre l'exemple de la Romané Conti, parcelle bourguignonne de 2 hectares, produisant un liquide valant 4000 F le litre, pour saisir aussitôt l'enjeu. Pour un petit viticulteur du biterrois qui fait l'effort de la qualité, le problème se pose dans des termes identiques, sauf que le bénéfice à l'hectare n'est pas comparable.
Une seconde raison que Monsieur Alain Bouquet met en avant avec délectation, résiderait dans l'interdiction des nématicides (pesticides chimiques fort dangereux) dès que la vigne OGM serait disponible. Suivez le regard de l'éminent agronome, grand ordonnateur du Symposium international sur la génétique et l'amélioration de la vigne de Montpellier : on pollue tellement de nos jours que la vigne OGM est la seule hypothèse de recherche permettant de résoudre cette grave question de la grande menace de pollution des nappes phréatiques par le Temik et le Télone ( nom commerciaux des nénoticides) que les viticulteurs " irresponsables " utilisent pour raccourcir le délai de cinq ans imposé par le repos du sol.
Le couronnement de l'argumentation de la recherche (publique ?) incarnée (mal !) par l'INRA est un aveu d'échec. Vingt années de labeur ?? ,sous la direction de Monsieur Bouquet lui-même, ont produit un porte-greffe difficile à multiplier et dont on n'est pas sûr qu'il ne donne pas un mauvais goût au vin. D'où la conclusion : la génétique classique (méthode de recherche précédant les recherches sur les organismes génétiquement modifiés) n'arrive pas à produire ce que les OGM devraient pouvoir réaliser.

Trois réponses à l'arrogance de l'INRA
Primo . Qui a autorisé les nénoticides reconnus aujourd'hui ?? dangereux, si ce n'est l'INRA, notamment les ?? d'Antibes grand maîtres d'œuvre de l'introduction du Témik ? Aujourd'hui l'ardeur à défendre la cause OGM manque de crédibilité ; l'INRA fera-t-il dans 20 ans avec les OGM ce qui est fait en 2000 avec les nématicides, c'est à dire les vouer au génomies! Qui peut dire le contraire ?
Deusio. Pourquoi procédé de façon pratiquement clandestine à Colmar et chez Moët et Chandon, sans demander leur avis aux premiers concernés, les viticulteurs du midi, engagés dans la qualité avec d'énormes risques financiers? Question simple appelant une réponse simple : parce que la génétique de l'INRA travail pour les pépinières et ignore les producteurs (cochons de payants taillables et corvéables à merci). Pour mémoire Caromb dans le Vaucluse le plus riche village de France par habitant est le fief des pépinières viticoles.
Tertio. Une vigne se plante pour une durée de vie de 30 ans minimum et 50 années la plupart des cas. Plante pérenne donc, qui ne supporterait pas l'échec résultant d'une répercussion mauvaise de la technique OGM ? A moins d'avoir les reins financièrement très solides comme Moët et Chandon ! La vigne OGM ignore la situation concrète des vignerons coopératifs pour qui la viticulture reste un art collectif en mutualisant les risques. Ce n'est pas pour rien que la première coopérative viticole fut créée par Jean Jaures à Maraussan !

Les portes de sortie " citoyennement " acceptables ne manquent pas
1. Interdire les nématicides, prime à l'irresponsabilité environnementale et source de profits pour les distributeurs de pesticide (Magne à Florensac, Peris Montariol à Lieuran, la CAPL en Provence et Allii) civiquement insupportables. Il suffit de mentionner le traitement sur les étiquette pour concrétiser la décision.
2. Geler le recherches de l'INRA sur la vigne OGM. D'ores et déjà les parcelles en Champagne, certaines à Villeneuve les Maguelonne et l'expérience en Alsace sont suspendues.
3. Imposer le respect de repos quinquennal du sol jumelé à la culture d'avoine, pour les vins d'AOC.
4. Bannir toute recherche publique sur la vigne OGM résistante à l'oïdium et au mildiou. Les perspectives de ces recherches sont purement commerciales, les alternatives existent : par la culture raisonnée et le suivi de parcelle autrement que sur un tracteur convoyant des milliers de litres de solution pesticide dix à quatorze fois par an.